vendredi 29 juillet 2011

Delhaize finalise la reprise du groupe serbe Delta Maxi

La chaîne belge de supermarchés Delhaize a finalisé le rachat du groupe serbe de distribution Delta Maxi, annonce l'entreprise mercredi dans un communiqué. Delhaize paie 932,5 millions d'euros, la dette nette incluse.

Delta Maxi gère 450 magasins en Serbie, Bulgarie, Bosnie-Herzégovine, au Monténégro et en Albanie. Le groupe emploie environ 15.000 personnes. Delta Maxi gérera d'ici fin 2011 dans les cinq pays un réseau d'environ 500 magasins, affirme Delhaize.

L'ajout de Delta Maxi fait du groupe Delhaize un acteur de premier plan dans la région, selon le patron de Delhaize Pierre-Olivier Beckers. Le groupe est également actif en Roumanie et en Grèce. "Nous nous réjouissons de développer nos activités dans cette partie prometteuse de l'Europe", indique-t-il. Le réseau de Delhaize à la fin du premier trimestre 2011 était composé de 2.816 magasins dans six pays.

Source : Trends

jeudi 28 juillet 2011

La Bulgarie suspend le fonctionnement de sa seule raffinerie pétrolière

Le gouvernement bulgare a suspendu le fonctionnement de la seule raffinerie pétrolière du pays, qui appartient au géant russe Loukoil, pour non respect des exigences du fisc, a annoncé mercredi l'agence des Douanes.

Sofia a retiré deux licences à Neftochim-Loukoil, ce qui empêche sa raffinerie de Bourgas (est) de recevoir du pétrole, de stocker sa production de carburants et d'en fournir sur le marché bulgare, a expliqué le directeur des Douanes Vanio Tanov dont la décision est entrée en vigueur mardi.

Si l'activité de la raffinerie est bloquée, Neftochim-Loukoil peut cependant écouler ses importants stocks, aussi le gouvernement ne prévoit-il pas de problème d'approvisionnement du marché à court terme.

Nous suivons les instructions (de l'agence des douanes). Nous faisons tourner la raffinerie en mode d'urgence et nous avons commencé à diminuer la production pour l'arrêter, a confirmé un responsable de Neftochim Valentin Zlatev.

lundi 25 juillet 2011

L’absorption des fonds européens en Bulgarie est bonne, mais il faut accélérer le rythme

Pendant la dernière année et demie, la cadence de l’absorption des fonds européens en Bulgarie a quintuplé. Actuellement, en tout 48 % des finances allouées à la Bulgarie soit presque 3,9 milliards d’euros ont été absorbés, tandis que 13 % ou plus d’un milliard d’euros ont été utilisés. C’est ce qu’a déclaré Tomislav Dontchev après la VI me session du Comité d’Observation du Cadre Référentiel National Stratégique à Sofia. Au forum de l’organe supérieur d’observation du travail sur les fonds structurels en Bulgarie participera aussi une délégation de la Commission Européenne, conduite par le directeur pour l’Europe du Sud-est de la Direction Générale Politique régionale de la CE Jean-Marie Seyler.

L’évaluation du Comité d’Observation coïncide avec celle du ministre Tomoslav Dontchev selon laquelle 2010 est plutôt une bonne année pour la Bulgarie. Mais en vue des contrats pour la prochaine période de programme de 2014-2020, les cadences de l’absorption doivent être accélérées, estime le ministre : « Parallèlement aux efforts fournis, la Bulgarie a besoin d’une accélération encore plus grande. Les cadences actuelles doivent être accélérées. Telle était aussi la constatation du Comité, explique M. Dontchev. Les priorités demeurent, ainsi que la garantie d’une qualité supérieure de l’accomplissement des projets, de la légalité de toutes les dépenses, la réduction du poids administratif et également un contrôle intelligent et efficace qui ne retarde pas les processus. »

lundi 18 juillet 2011

Incapacité de la Roumanie à absorber les fonds européens

« La situation en Roumanie est alarmante », a annoncé Violeta Alexandru, directrice de l'Institute for Public Policies (IPP), un groupe de réflexion qui a présenté un rapport le 12 juillet.

Ce rapport, intitulé « Fondurile structurale - de la oportunitate de dezvoltare la buget de pradă » (en français : « Fonds structurels : des opportunités de développement à un budget de proie ») décrit en détail le taux d'absorption « extrêmement faible » de l'argent alloué à la Roumanie afin de combler son retard de développement par rapport au reste de l'Union européenne.

Le rapport critique surtout le « manque de transparence » de l'administration roumaine dans sa gestion des fonds structurels.

mercredi 13 juillet 2011

Les directives européennes sur l’efficacité énergétique et les défis pour la Bulgarie

Quelques heures à peine avant la publication du projet de l’Union européenne pour une nouvelle directive sur l’efficacité énergétique celui-ci a été présenté à Sofia. Dans leurs rapports intermédiaires sur l’application de la directive européenne pour l’augmentation de l’efficacité énergétique de 20% jusqu’en 2020, les états membres font savoir qu’ils ne réussiront à atteindre que 14% de hausse. C’est précisément pour cette raison qu’il a été nécessaire d’élaborer une nouvelle directive qui devrait offrir de nouveaux instruments pour la réalisation de l’objectif fixe.

La Bulgarie se présente pour le moment décemment malgré la faible efficacité énergétique du pays en principe, explique l’ingénieur Kolio Kolev, directeur exécutif de l’Agence exécutive à l’efficacité énergétique. Notre pays a introduit dans sa législation les dispositions de toutes les directives européennes en la matière à l’exception d’une seule. « L’exception concerne l’harmonisation avec la nouvelle directive sur les paramètres énergétiques des bâtiments, directive qui a été adoptée en 2010, précise l’ingénieur Kolev. Espérons que dans la nouvelle loi bulgare sur l’efficacité énergétique cette directive sera reflétée. Dans cette nouvelle version de la loi il faudra également inscrire que tous les nouveaux bâtiments gouvernementaux et communaux devront avoir jusqu’en 2020 une consommation énergétique égale à zéro. Il en ira de même pour les édifices qui seront reconstruits, élargis ou modernisés ».

mardi 12 juillet 2011

Nokia : le bulgare EVO retient Nokia Siemens Networks

Nokia Siemens Networks annonce avoir été choisi dans le cadre d'un contrat de trois ans par EVO, un fournisseur d'accès à Internet en Bulgarie, pour l'amélioration de son réseau haut débit par lequel passe notamment un service d'IPTV.

Nokia Siemens Networks compte apporter sa technologie Gigabit Passive Optical Network (GPON) au projet.

La coentreprise de Nokia et Siemens fournira par ailleurs toute une gamme de services allant de l'installation à la maintenance de la nouvelle infrastructure de fibre jusqu'à l'abonné (FTTH).

Source : CercleFinance

dimanche 10 juillet 2011

Un rapport évoque la fin de l'émergence chinoise


L'arrivée de la Chine dans la cour des grands pays industrialisés et l'augmentation de ses coûts de production sont autant de nouveaux défis pour les entreprises étrangères.

L'émergence de la Chine, c'est fini. Telle est l'une des conclusions du rapport que vient de publier le Conseil d'analyse économique (CAE), cet organisme composé d'économistes reconnus placé auprès du Premier ministre. La Chine entend jouer dans la cour des grands. Et préfère accueillir les Microsoft et autres Apple que de fabriquer des vêtements à bas coûts. De fait, la production à bas coûts se fait déjà ailleurs, au Vietnam, au Pakistan, au Bangladesh, voire en Europe centrale. « Les coûts unitaires de production sont deux fois plus bas en Bulgarie qu'en Chine, note l'un des auteurs du rapport, le directeur des études économiques de la banque Natixis, Patrick Artus. La Chine va perdre le bas de gamme. Non seulement elle le sait, mais cette stratégie est assumée au plus haut niveau. »

Source : LesEchos

samedi 9 juillet 2011

La Bulgarie fixe la limite du déficit public à 2% du PIB à partir de 2012


Le parlement bulgare a amendé la loi des budgets dans le cadre d'un Pacte de stabilité financière fixant pour le déficit public un plafond de 2% du Produit intérieur brut (PIB) à partir de 2012.
Le déficit budgétaire, qui avait atteint 4,5% du PIB en 2010, devrait se réduire à 2,5% en 2011, selon le budget en vigueur.
Le Traité de Maastricht qui lie les pays de la zone euro, dont la Bulgarie ne fait pas partie, a placé cette limite à 3%.
Les dépenses budgétaires, qui se chiffrent actuellement à 35% du PIB, seront maintenues sous les 40%, selon ces amendements.
"Ces règles nous protègent de décisions irréfléchies et garantissent des conditions stables de croissance", a estimé le ministre des Finances, Simeon Djankov.
La Bulgarie est déjà soumise depuis 1997 à un régime d'austérité mis en place avec le Fonds monétaire international, qui se caractérise par le rattachement de la devise locale à l'euro, une réduction des compétences de politique monétaire et une obligation de garder des finances publiques saines.
Le pays le plus pauvre de la zone euro tient à son image de stabilité, en particulier pour se distinguer de la Grèce voisine en pleine déroute financière.
M. Djankov avait même demandé que le Pacte de stabilité financière soit ancré dans la constitution, mais l'idée a été rejetée tant par les législateurs que par le président de la République, Gueorgui Parvanov.
La Bulgarie s'est déclarée prête à intégrer le Pacte pour l'euro, destiné à éviter de nouvelles crises de la dette, mais refuse toute harmonisation fiscale, ses impôts étant les plus faibles de l'UE, selon le gouvernement.
Le Pacte de stabilité financière bulgare est toutefois critiqué par certains économistes. "En absence de politique monétaire, il faudrait conserver au moins une flexibilité budgétaire", a estimé Lubomir Christov, analyste à l'institut des consultants financiers.
La Bulgarie est sortie de la récession au deuxième trimestre 2010. Pour l'ensemble de l'année, elle a enregistré une croissance modeste de 0,2%, après une sévère contraction de 5% du PIB en 2009.
Le gouvernement table sur une croissance de 3,6% pour 2011.

Source : LesEchos

vendredi 8 juillet 2011

Oléoduc transbalkanique: la Bulgarie "insulte" Transneft

Le groupe russe Transneft envisage de réexaminer l'utilité de sa coopération avec la Bulgarie pour la construction de l'oléoduc transbalkanique Bourgas-Alexandroúpolis, a annoncé vendredi le PDG du groupe, Alexandre Tokarev.

"Je considère le comportement de la Bulgarie comme une insulte ", a indiqué M.Tokarev. "Transneft n'est pas en mesure de financer ce projet à l'infini. Nous allons donc revoir l'utilité de notre coopération avec la Bulgarie".

En 2007, la Russie, la Grèce et la Bulgarie ont signé un accord intergouvernemental prévoyant la mise en place d'un oléoduc transbalkanique long de 300 km. D'une capacité de 35 millions de tonnes de pétrole par an, il doit relier la ville bulgare de Burgas (mer Noire) au port grec d'Alexandroúpolis (mer Egée) en contournant les détroits du Bosphore et des Dardanelles.

Transneft a déclaré à plusieurs reprises que la Bulgarie ne finançait pas sa partie des travaux, sa dette ayant atteint 7,3 millions d'euros. En février dernier, les actionnaires du projet ont convenu que cette dette serait payée avant le 20 mars, mais la Bulgarie a de nouveau manqué à ses engagements.

La semaine dernière, la Bulgarie a reporté à septembre sa décision sur la construction de l'oléoduc pour mieux évaluer l'impact écologique du projet.

Source : RiaNovosti