jeudi 31 mai 2012

Bulgarie: Bruxelles propose de lever la procédure de déficit excessif


La Commission européenne a proposé mercredi aux États de l'UE de lever la procédure de déficit excessif contre l'Allemagne et la Bulgarie, car le déficit public de ces deux pays devrait rester durablement sous la barre des 3% du PIB, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Si cette proposition est acceptée par les Etats, il restera 21 pays européens sous le coup d'une procédure de déficit excessif sur 27, en vertu du Pacte de stabilité qui stipule que le déficit public (État, collectivités locales et régimes sociaux) ne doit pas dépasser 3% du PIB.

Aujourd'hui, seuls l'Estonie, la Finlande, le Luxembourg et la Suède échappent à cette procédure, qui peut déboucher sur des sanctions financières sous la forme de fonds placés sur un compte bloqué et pouvant se transformer en amende.

La Commission rappelle que dans ses prévisions de printemps publiées le 11 mai, elle prévoyait pour la Bulgarie un déficit de 1,9% en 2012 et 1,7% en 2013. Le déficit public de la Bulgarie était de 3,1% en 2010.

Pour l'Allemagne, Le déficit public est passé de 4,3% en 2010 à 1% en 2011, et devrait encore se réduire à 0,9% en 2012 et 0,7% en 2013.

Source: AFP

vendredi 25 mai 2012

Russie : Les capitaux fuient l'instabilité politique


Hommes d'affaires et hauts fonctionnaires russes se dépêchent de placer leurs fonds bien au chaud à l'étranger en dépit des promesses de Vladimir Poutine d'assurer la stabilité politique et la croissance. Selon le ministère de l'économie et du développement, la balance des capitaux entrant et sortant de Russie est plus négative que jamais : 8 milliards de dollars en avril contre 6 milliards en mars, pour un total de 35,1 milliards depuis le début de l'année 2012. « Les sorties de capitaux sont beaucoup plus importantes que ce à quoi nous nous attendions », a admis lundi le vice-ministre de l'économie Andreï Klepatch, alors qu'il s'exprimait devant des parlementaires. La situation ne devrait pas s'arranger avant le second semestre 2012, si l'on en croit ce dernier. Le vice premier ministre Igor Chouvalov avait annoncé fin avril un inversement de la tendance dès que la composition du nouveau gouvernement russe sera connue. Le fonctionnement opaque de la politique russe, où Vladimir Poutine semble tout décider contribue ces dernières semaines à angoisser les investisseurs.

Comme le souligne Andreï Yakovlev, chercheur à l'école des hautes études d'économie de Moscou, l'exode de capitaux l'année passée a atteint 84 milliards de dollars dans un contexte de croissance et de stabilité macro économique. « C'est une situation absurde qui traduit l'absence de confiance de l'élite des affaires envers le gouvernement et le système actuel ». L'exode de capitaux se renforce parallèlement au renforcement du pouvoir politique de Vladimir Poutine.

La situation politique n'explique pas tout. Et l'annonce du nouveau gouvernement probablement en début de semaine prochaine ne mettra probablement pas fin à l'exode de capitaux. Comme le note Anna Bogdioukevitch, analyste chez Aton Capital, « les développements sur les marchés financiers globaux ne devraient pas permettre un inversement de tendance, car l'appétit pour le risque [c'est-à-dire pour les actifs russes] est très faible ». Beaucoup d'observateurs voient les premiers signes de la contagion sur la Russie de la déprime globale. Alexeï Deviatov, analyste chez UralSib, relève que « L'économie russe a subit une forte décélération en mars, avec un rythme de croissance de 3,2% contre 4,8% en février, ce qui soulève des interrogations sur le devenir de la croissance russe ». Signes qui sont une baisse de la consommation des ménages (jusqu'ici en croissance) et la reprise de l'inflation actuellement à des taux historiquement bas (6%) en raison du relèvement des tarifs de l'électricité et du gaz pour la population (à partir de juillet).

Source: La Tribune

mardi 22 mai 2012

Photovoltaïque : un chinois fortement implanté en Bulgarie


L'entreprise chinoise spécialisée dans la fabrication de cellules et de modules solaires, China Sunergy, a annoncé la semaine dernière avoir livré en Bulgarie 5 MW de panneaux solaires destinés au parc solaire de Yerussalimovo.

Elle a aussi indiqué que ces modules vendus à Mitsubishi International, étaient actuellement en cours d'installation par la société Helios Power, un partenaire jugé stratégique sur le marché bulgare.

Depuis le début de l'année 2012, China Surgery aura fourni à la Bulgarie un total de 22,32 MW, venant s'ajouter aux 18 MW livrés l'an dernier, une part de marché 2011 estimée à plus de 30 %.

L'essor du marché solaire bulgare s'est accéléré depuis l'introduction dans le pays de tarifs de rachat préférentiels en décembre 2006 et l'adhésion de la Bulgarie à l'Union européenne en janvier 2007. Aux premiers projets d'énergie renouvelable, hydroélectriques et éoliens, ont succédé des projets solaires auxquels la partie méridionale du pays est bien adaptée avec son climat relativement plus doux.

Ces dernières années, le réseau d'électricité bulgare a connu une certaine instabilité en raison d'une demande parfois plus forte que l'offre en journée. L'énergie produite par les installations solaires a contribué à moduler la fourniture d'électricité au réseau. Le secteur de l'énergie solaire connaît une croissance rapide en Bulgarie, et des sociétés comme Mitsubishi et Helios Power se sont associées pour élaborer des projets solaires de grande envergure.

La centrale solaire de Yerussalimovo est située aux abords du village de Yerussalimovo, dans le Sud de la Bulgarie. « Elle est la septième d'une série de projets photovoltaïques que nous prévoyons de mettre en place au cours des deux prochaines années. Nous nous appuyons sur les produits et services efficaces de Sunergy pour que ces projets soient menés à bien de manière efficace, et, à terme, pour rentabiliser les investissements réalisés », a déclaré M. Ivo Georgiev, directeur général de Solaren Park Bulgaria EAD, une filiale de Helios Power.

Stephen Cai, président-directeur général de China Sunergy a pour sa part commenté : « Nous détenons aujourd'hui une très large part du marché en Bulgarie. Les 18 MW que nous avons livrés l'an dernier ont permis d'alimenter près de 32 % de ce marché qui, selon le dernier rapport établi par Solarbuzz, a atteint 57 MW en 2011. D'après ce même rapport, le marché bulgare devrait être porté à 152 MW en 2012, soit 2,7 fois son niveau de l'an dernier. Nous espérons conserver une part de 30 % cette année malgré le triplement de la taille du marché. La Bulgarie est un magnifique exemple de marché émergent à fort potentiel pour China Sunergy, et nous sommes convaincus de pouvoir nous appuyer sur les solides relations que nous y avons pour multiplier nos ventes à l'avenir. »

Source: Enerzine

mercredi 16 mai 2012

Bulgarie : Les vignerons indépendants adhèrent à la Confédération Européenne des Vignerons Indépendants


Les vignerons indépendants bulgares, rassemblés au sein de la jeune association Bulgarian Association of Independent Winegrowers, sont devenus, depuis le 24 Avril 2012, le 10ème membre de la Confédération Européenne des Vignerons Indépendants (CEVI).

La CEVI compte désormais dix membres, dix associations nationales de vignerons indépendants (Portugal, France, Rioja, Italie, Slovénie, Luxembourg, Suisse, Hongrie, Québec et Bulgarie), tous défendeurs de la même philosophie et de la même définition de leur métier : « parce qu’il cultive ses vignes, vinifie son vin et met tout son savoir-faire dans sa bouteille, seul le vigneron indépendant garantit la continuité du lien entre terroir et produit. »

Pour Thomas Montagne, président de la CEVI, « Les vignerons indépendants sont la force vive de la viticulture européenne, parce que nos exploitations sont dynamiques et transversales. Cela est d’autant plus vrai dans un pays comme la Bulgarie, où les vignerons indépendants sont les moteurs du renouveau de la viticulture de qualité. L’adhésion de la Bulgarie à la CEVI vient rendre notre réseau encore plus fort et représentatif de toutes les facettes de la viticulture indépendante en Europe ».

Source: Wine Paper

dimanche 13 mai 2012

Bulgarie : Les riches chinois tentés par l'exil


Il n'y a pas que les riches français tentés par la fuite et l'expatriation. Selon le très sérieux Wall Street Journal, de plus en plus de riches chinois rendus inquiets par les troubles politiques au sein du parti communiste et la perspective d'un ralentissement de la croissance avec pour corollaire une crise sociale, songent à quitter le pays et surtout à obtenir un lieu de résidence à l'étranger et une autre nationalité.

Le programme canadien d'immigration pour les investisseurs qui requiert pour les appliquants d'investir 800 000 dollars canadiens sur cinq ans sans intérêt est aujourd'hui saturé pour plusieurs mois. Les 700 dossiers autorisés par l'État fédéral pour l'année sont remplis dont 697 par des chinois. Et il faut maintenant en moyenne deux ans pour obtenir une réponse du programme américain de même nature, lui aussi saturé. Alors, des riches chinois essayent d'obtenir des visas de petites îles nations des Caraïbes comme St. Kitts et Nevis, voire même de Bulgarie.

En Bulgarie, il faut investir un million de levas (environ 670 000 dollars) dans un portefeuille d'obligations d'État pour cinq ans pour avoir immédiatement le droit de devenir résident et obtenir la nationalité en cinq ans.

Le plus inquiétant dans cette soudaine angoisse des riches chinois est surtout ce qu'elle signifie: que la Chine, le moteur de l'économie mondiale, est instable politiquement, économiquement et socialement.

Source: Wall Street Journal, Slate