Sofia menace d'abandonner sa position de consensus dans l'UE, après s'être vu fermer l'accès à l'espace de libre circulation des personnes.
La Bulgarie a menacé samedi 24 septembre d'abandonner sa position de consensus dans les questions de politique européenne, après s'être vu fermer l'accès, avec la Roumanie, à l'espace Schengen de libre circulation des personnes.
"La Bulgarie n'est pas candidate mais membre de l'Union européenne. Nous avons une position sur tous les sujets discutés au Conseil européen et il y a beaucoup de politiques qui ne peuvent être réalisées sans coopération de notre part", a déclaré le ministre bulgare des Affaires étrangères Nikolaï Mladenov dans sa première réaction à la décision prise jeudi à Bruxelles.
"Nous ne devons pas permettre que nos ressortissants soient traités comme des citoyens européens de seconde catégorie en Europe (...)", s'est emporté le ministre à la radio nationale.
Le Conseil des ministres de l'Intérieur de l'UE avait refusé jeudi à Bucarest et à Sofia une adhésion à l'espace Schengen de libre circulation des personnes, même si les deux pays ont bien rempli les critères techniques d'adhésion.
Les Pays-Bas et la Finlande ont jugé leurs résultats insuffisants dans la lutte contre la corruption et le crime organisé, bloquant l'entrée des deux Etats. Toute nouvelle adhésion requiert l'unanimité des 25 pays membres.
A un mois des élections présidentielle et municipales, l'échec à faire adhérer la Bulgarie à Schengen a porté un coup au gouvernement de droite de Boïko Borissov, qui a fait de la lutte contre la corruption et la criminalité un de ses chevaux de bataille.
Source : AFP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire