L’agriculture est le secteur avec la plus grande part de financement européen - elle représente plus de 40% du budget de l’UE. Pour la Bulgarie il est très important que l’on utilise davantage les moyens accordés et prévus pour la période 2007-2013. C’est de cela que dépendra aussi le montant des moyens qui seront accordés pour la prochaine période de programme soit de 2014-2020. Dans une interview à Radio Bulgarie Internationale le leader du parti en dehors du parlement « Agriculteurs réunis » et ex- eurodéputé de Bulgarie Pétia Stavreva remarque que la Bulgarie doit très activement participer à ce débat au niveau de l’UE, car cela déterminera dans un grande mesure si les décisions à Bruxelles reflèteront la situation réelle et l’intérêt des agriculteurs bulgares sera réellement défendu.
« La Bulgarie doit défendre sa position sur le maintien de l’aide aux deux piliers – les subventions directes aux agriculteurs et une aide au développement des régions agricoles, estime Pétia Stavreva. Pour nous, il est très important que les subventions aux fermiers bulgares restent non seulement dans leur état actuel, mais même augmentent constamment. Et que cela se fasse non pas comme cela a été convenu à partir de 2016 mais dès 2014, étant donné qu’en pratique les subventions européennes sont l’unique argent qui arrive à nos fermiers. Il est également important que l’on prévoit des mesures sur le programme de Développement des régions agricoles afin d’avoir un soutien supplémentaire pour les petites communes et localités et pour les secteurs tels que l’élevage, la production de fruits et légumes, les cultures oléifères etc. ainsi l’aide européenne sera encore plus efficace.
Pour la Bulgarie il est très important que l’on accélère l’utilisation de l’argent européen pour le secteur agricole. Car du fait combien d’argent nous pourrons absorber jusqu'à la fin de 2013 dépendra aussi le montant des subventions suivantes, souligne Pétia Stavreva.
« L’un des moyens pour renforcer l’absorption de l’argent est lié à la simplification des procédures et à la réduction de la bureaucratie, pour rendre plus facile la procédure jusqu'à l’argent européen par une décentralisation réelle envers les candidats avec des projets selon les programmes de l’UE et leur approbation, propose Pétia Stavreva. Nous défendons la position qu’il faut créer des fonds de garantie qui assureraient l’étape initiale du financement de projets. Notre État nous a une dette envers nous » surtout envers les petits et moyens producteurs. Il est temps de créer un nouveau milieu financier qui résoudrait les problèmes du financement initial des projets.
La Bulgarie a besoin aussi d’un large débat sur la politique de développement des régions agricoles, de manière a ce que nous défendions notre intérêt national avant la réforme de la politique agricole commune de l’UE, est convaincue Petia Stavreva.
« C’est un fait qu’une énorme partie des villages bulgares sont au bord de la misère. Nous sommes en présence d’une désertification des régions agricoles, il y a beaucoup de villages fantômes. Et dans le même temps une grande partie de l’argent européen, orienté vers le soutien à ces régions, reste inutilisé. Le bon équilibre entre l’absorption de l’argent européen et le fait d’assurer suffisamment d’argent au budget national c’est une question de politique raisonnable de soutien. Car les régions agricoles, de la Bulgarie et les villages bulgares ont un énorme potentiel pour se transformer aussi en destinations touristiques attrayantes ».
Source : BNR
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