La Bulgarie encouragera désormais les investissements dans les hautes technologies, l'agriculture, la pharmacie et autres secteurs à forte valeur ajoutée, selon une politique de réorientation des investissements étrangers présentée mardi à Sofia.
En 2011, "le flux d'investissements étrangers doit se rétablir, (ce qui) nous donne une chance de nous repositionner correctement", a déclaré le ministre de l'Économie et l'Énergie, Traïtcho Traïkov.
Les investissements directs étrangers (IDE) en Bulgarie, qui sont passés sous le coup de la crise de 6,55 milliards d'euros (19,2% du PIB) en 2008 à 1,64 milliards d'euros (5% du PIB) en 2010, se sont restructurés en faveur de secteurs à haute valeur ajoutée - pièces automobiles, produits pharmaceutiques et appareils électriques - qui constituent désormais 80% des IDE.
Le gouvernement souhaite consolider cette réorientation, en s'inspirant de politiques menées en Pologne, en République tchèque et en Hongrie, qui mettent l'accent sur la construction automobile, l'électrotechnique et l'électronique, a noté M. Traïkov.
Les IDE représentaient en moyenne 11,5% du PIB bulgare entre 1996 et 2009 et concernaient surtout des secteurs à faible valeur ajoutée comme le bâtiment, l'immobilier, le commerce et les finances.
Le gouvernement encouragera des investissements dans l'électronique et l'électrotechnique, les technologies d'information et de communication, la sous-traitance, l'agriculture et l'industrie alimentaire, les transports, la santé, la balnéologie, la pharmacie et l'industrie chimique, a détaillé le directeur de l'agence bulgare des investissements, Borislav Stefanov.
Tous ces secteurs représentent actuellement moins de 30% de l'économie bulgare, a-t-il précisé.
Les investisseurs seront encouragés par des subventions pour l'infrastructure et par un financement temporaire de la formation et de la rémunération de la main-d’œuvre, a-t-il indiqué.
Source : Les Echos / AFP
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